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Hermann-Bernhard Ramcke

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Hermann-Bernhard Ramcke
Hermann-Bernhard Ramcke
Hermann-Bernhard Ramcke (à gauche) et Kurt Student en 1941.

Naissance
Schleswig
Décès (à 79 ans)
Kappeln
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance  Empire allemand (jusqu'en 1918),
 République de Weimar (jusqu'en 1933),
 Troisième Reich
Grade Général
Années de service 1905 – 1945
Commandement 2. Fallschirmjäger-Division
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Crète
Bataille de Brest
Distinctions Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes

Hermann-Bernhard « Gerhard » Ramcke, né le et mort le est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il reçut la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne, glaives et brillants, alors une des plus hautes distinctions militaires allemandes.

Ayant commencé sa carrière dans la marine, il intégra ensuite l'infanterie de marine puis les nouvelles troupes parachutistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il combattit en Crète, en Afrique du Nord avant de commander la défense de Brest face aux troupes américaines à l'été 1944.

Après guerre, fervent nationaliste, il soutient différents mouvements d'extrême droite.


Plaque commémorative de la reddition du général Hermann-Bernhard Ramcke le (soute à munitions près du fort des Capucins)

Il vient d'une famille d'agriculteurs. En 1905, il rejoint la Kaiserliche Marine. Durant la Première Guerre mondiale il sert sur un cuirassé de la Classe Prinz Adalbert en mer Baltique.

Il se bat en 1916 dans les Flandres au sein de l'infanterie de Marine impériale. En 1918, il est nommé lieutenant de marine, il est hospitalisé cette même année, pendant 18 mois.

De 1919 à 1937 il sert dans la Reichsmarine en mer Baltique.

En 1940, il rejoint l'infanterie de marine. Le général Kurt Student le nomme colonel. En , il se bat en Crête. Il est nommé général le .

En 1942, il se bat en Afrique du Nord avec le général Rommel, participant à la Première et la Seconde bataille d'El Alamein. En 1943, il participe à la campagne d'Italie.

Avec Rommel en 1942.

En 1944, il commande la place de Brest où à partir de début août, les troupes allemandes opposent une vive résistance aux Américains pendant plusieurs semaines. Une fois la ville libérée par les Alliés, il se réfugie dans la presqu'île de Crozon où il poursuit le combat, s'appuyant un temps sur le Ménez-Hom, puis dans la presqu'île de Roscanvel[1]. Finalement encerclé dans le fort des Capucins, sur l'îlot homonyme, il présente sa reddition aux Alliés le .

Après-guerre

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Ramcke est envoyé aux États-Unis en tant que prisonnier de guerre, puis plus tard en Angleterre et enfin en France. Prisonnier au camp Clinton dans le Mississippi, il écrit une lettre à Byron Price, directeur du bureau des censures du gouvernement américain pendant la guerre établissant un parallèle entre le traitement de l'Allemagne après la Première Guerre mondiale qui avait conduit au national-socialisme et le plan Morgenthau de division de l'Allemagne, décrit comme une autre tentative d'appliquer un traitement sévère à l'Allemagne vaincue. Se prévalant des remarques du général Troy Middleton qui affirmait que Ramcke avait prodigué ses efforts pour protéger les prisonniers de guerre américains et respecter les lois de la guerre, Ramcke se disait « convaincu que tous les autres commandants allemands ont agi de la même manière ». Pour expédier cette lettre par la poste, Ramcke s'est glissé hors du camp, pour parvenir dans une ville proche, puis est retourné au camp sans se faire prendre.

En 1951, Ramcke est inculpé de crimes de guerre en France, mais parvient à échapper à la captivité en Allemagne. Il y retourne volontairement et est condamné à cinq ans de prison par un tribunal français en , mais est libéré le , le général américain Middleton, à qui les forces de Ramcke s'étaient rendues à l'automne de 1944, témoignant pour sa défense. À sa libération, Ramcke retourne en Allemagne et par la suite travaille dans l'industrie du béton.

Après la guerre, Ramcke et Middleton ont entretenu une correspondance pendant environ quinze ans.

Ramcke publié deux autobiographies, celle au cours de la guerre et l'autre en 1951.

Il est considéré par ses collègues généraux comme un fervent nationaliste. Après sa libération, il a continué à soutenir les mouvements d'extrême-droite tels que le Naumann-Kreis en Allemagne. Le , il déclare à un groupe d'anciens SS qu'ils devraient être fiers d'être mis à l'index tout en soulignant que, dans l'avenir, leur liste noire serait plutôt considérée comme une « liste d'honneur ». Les remarques de Ramcke ont causé un tollé en Allemagne. Même l'ancien général SS Felix Steiner les a désavouées. Le chancelier Konrad Adenauer était si furieux des propos de Ramcke qu'il a demandé à Thomas Dehler, ministre fédéral allemand de la Justice, d'étudier la possibilité de le poursuivre. Adenauer a publiquement dénoncé les propos de Ramcke les jugeant « irresponsables » et qualifiant son comportement de « folie ». Une réaction probablement justifiée par le fait que le gouvernement Adenauer avait négocié avec les autorités françaises une libération anticipée de Ramcke des prisons françaises.

Hermann-Bernhard Ramcke est décédé à Kappeln le .

Décorations

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Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hermann-Bernhard Ramcke » (voir la liste des auteurs).
  1. https://www.ouest-france.fr/bretagne/heure-par-heure-la-reddition-du-general-ramcke-2841698
  2. Fellgiebel 2000, p. 349.
  3. a b et c "Scherzer p612"
  4. a b c d e f g h i j et k Ramcke a été prisonnier du Special Camp 11, http://www.powcamp.fsnet.co.uk/General%20der%20Fallschirmtruppe%20Hermann-Bernhard%20Ramcke2.htm, re-retrieved 4/11/11

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